« L’Union européenne a une responsabilité énorme » – Entretien avec Charles-Henri Gallois

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Charles-Henri Gallois s’intéresse aux questions économiques conformément à sa formation. Il est l’auteur du livre Les Illusions Economiques de l’UE qui s’attaque avec pugnacité aux lieux-communs entourant l’Union européenne. Il est aussi Président de Génération Frexit, un mouvement qui vise à la sortie de la France de l’UE. Il a accepté de répondre aux questions de Gavroche.


Gavroche : Pourquoi militer pour la sortie de la France de l’Union européenne (UE) ? Une coalition d’États récalcitrants n’est-elle pas suffisante pour permettre les améliorations souhaitées ?

C-H Gallois : La vraie question c’est celle que vous posez. Car lorsqu’on interroge les français ainsi que les partis politiques sur l’UE, ils sont très peu à dire que l’UE telle qu’elle est fonctionne. Ils avancent qu’il faudrait changer l’Europe. Ils disent qu’il faut soit une Europe sociale, ou alors une Europe plus efficace. Et il y en a d’autres qui se veulent un peu plus radicaux, qui critiquent beaucoup l’UE, à gauche avec la France Insoumise, à droite avec le Rassemblement National, et qui disent ce qui est supposé par la question : qu’il faut créer des coalitions, créer un rapport de force, pour enfin peser et changer l’UE. Sauf que cela ne marche pas car la réalité est que l’Union européenne n’est pas réformable : il faut l’unanimité des États-membres pour changer une seule ligne des traités. Des exemples concrets et factuels montrent pourquoi ça ne peut pas marcher et qu’on a déjà essayé. Pour se rappeler pourquoi ça ne marche pas il suffit de revenir sur l’expérience du Brexit. David Cameron avait promis de renégocier avec l’UE les conditions de son maintien dans l’organisation. Il n’a rien obtenu, ou presque, et c’est la raison, entre-autres, qui a mené au référendum donnant lieu au Brexit. Mais on peut prendre un exemple encore plus criant que je cite dans mon livre, c’était à l’époque de Lionel Jospin en 1998. Il gagne les élections législatives en promettant qu’il allait renégocier les critères de Maastricht. On ne parle pas d’une révolution, on est loin de l’Europe sociale, il s’agit simplement de la mise en question des critères de convergences avec la limitation de la dette à 60 % du PIB et du déficit public à 3 % du PIB. A cette époque, on ne pouvait pas avoir un rapport de force plus favorable pour mettre en œuvre ses négociations : l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie étaient gouvernés par la gauche. Et tout cela dans une union ne contenant que 15 membres. Ces pays représentaient 73 % du PIB de l’UE. J’irais même plus loin, il y avait 12 pays sur 15 qui étaient à gauche et représentaient 91 % du PIB de l’UE. Et malgré cela il n’a rien pu renégocier du tout. L’Espagne, présidée par José Maria Aznar, qui était bien à droite a refusé la renégociation. Donc la réforme ne s’est pas faite. L’Union européenne telle qu’elle est est néfaste pour la France, non elle n’est pas réformable. Donc oui il faut s’en libérer par le Frexit. Les britanniques ont montré la voie après ce référendum qui a été victorieux.

Gavroche : La France est trop petite face aux géants américain, chinois et russe. La France va s’écrouler économiquement hors du marché européen. Les agriculteurs ne s’en sortiront pas sans la PAC. Que pouvez-vous nous dire sur ces arguments qui fusent lorsque l’idée d’une sortie de l’Union européenne par la France s’esquisse ?

C-H Gallois : Je les appelle les « arguments du renoncement ». Ceux qui disent cela on fait une croix sur la France. Ces arguments, hors du dogme, sont absolument ridicules. Un exemple très concret est le Canada. Ce pays est deux fois moins peuplé que la France. Or, on nous dit souvent qu’en représentant une si faible part de la population mondiale on ne peut pas peser. Et bien pourtant le Canada, seul sans union, a négocié un traité de libre-échange avec l’UE en obtenant de meilleurs termes. Simplement parce que l’union ne fait pas la force, ou alors seulement si tout le monde tire dans le même sens. Or l’UE ce ne sont que des intérêts divergents. Et quand vous allez sur le plan commercial personne ne veut la même chose. Le commissaire européen qui négocie pour 27 pays a donc une position bancale. Les pays qui marchent dans la mondialisation ce sont des pays indépendants qui font des alliances, de la coopération internationale lorsqu’ils partagent des intérêts communs, sans supranationalité. Et si l’on prend le critère de la taille il y a l’exemple Suisse : 8,5 millions d’habitants, et pourtant un PIB par habitant bien supérieur à la France, sans que ce pays ne soit dans l’Union européenne. La Norvège et l’Islande sont dans le même cas, ils sont libres, indépendants et seuls et pourtant arrivent à s’en sortir. La France a plus de 60 millions d’habitants, la deuxième zone économique exclusive, une des plus grosses armées du monde, la 5ème ou 6ème puissance économique du monde. Elle ne pourrait pas vivre seule mais la Suisse oui ? En résumé ce sont bien des arguments du renoncement.

Pour répondre à la question sur la PAC, si demain la France sort de l’Union européenne les agriculteurs continueront à toucher des fonds comme au Royaume-Uni. Pourquoi ? Parce que la France comme le Royaume-Uni sont des pays contributeurs nets au budget de l’Union européenne. Chaque année nous donnons plus d’argent à la l’Union européenne que nous n’en recevons. Selon les années nous perdons 8 ou 9 milliards d’euros en plus de ce que l’on donne. Effectivement nous recevons une partie de cet argent sous forme de subventions, mais cela implique que nous n’avons même pas la libre utilisation de l’argent qui nous est rendu. C’est comme si vous me donniez un billet de 500€, que je vous en rendais 300€, et que je vous disais ce qu’il fallait acheter avec le reste. C’est une arnaque sans nom d’autant plus que la contribution risque d’augmenter avec la sortie du Royaume-Uni qui est contributeur net, nous allons devoir compenser les pertes, nous passerons de 8-9 milliards d’euros à 15 milliards d’euros donnés au reste de l’union. A côté de cela il y a toute la problématique du fond de relance, dans lequel la France est encore le dindon de la farce. Nous allons payer un cinquième de l’opération soit 100 milliards, tout cela pour récupérer 39 milliards d’euros. Alors que la France va sûrement être la plus touchée par la crise du covid-19 avec l’Espagne et l’Italie. Il y a un renoncement français et des dirigeants qui abandonnent les intérêts du pays au sein même de l’organisation.

Gavroche : Qu’impliquerait pour la France une convergence économique et sociale accrue avec ses partenaires européens ?

C-H Gallois : Voilà le vieux serpent de mer qui revient – même si aux élections présidentielles ce sujet est évité car l’Union européenne est un thème délicat étant donné qu’il illustre l’impuissance de nos dirigeants – on en parle un peu à chaque élection européenne, avec le rêve d’une Europe sociale. D’un côté la fable, de l’autre la réalité. Les écarts sont abyssaux. Le salaire minimum entre le Luxembourg et la Bulgarie ce sont des rapports de 1 à 9. Il n’y aura pas d’Europe sociale car le SMIC européen sera forcément en-dessous du SMIC français. Ce sera un alignement par le bas pour les français. Ce sera tout le contraire de l’Europe sociale. Les règles européennes tendent à favoriser le moins-disant social et fiscal en profitant de la libre-circulation des mouvements de capitaux. Ainsi, les pays qui taxent le moins notamment avec l’impôt sur les sociétés sont avantagés. Et c’est la même chose au niveau social avec les travailleurs détachés. Récemment PSA, qui a vu ses ouvriers partir en chômage partiel, a préféré, plutôt que de prendre des intérimaires en France, en recruter en Pologne. En 2007 il y avait environ 50 000 travailleurs détachés en France, il y en a 600 000 en 2018. Et cela casse le modèle social français car le travailleur détaché a certes le salaire minimum du pays d’accueil, mais toutes les cotisations sociales sont payées dans le pays d’origine. La sécurité sociale n’en bénéficiera donc pas, mais en plus de cela, la main-d’œuvre détachée est plus profitable étant donné que les cotisations sociales françaises sont toujours plus importantes.

Gavroche : Vous avancez dans votre conférence que l’Union européenne impose la mise en concurrence de l’économie, même des services publics. Quel lien mécanique existe-t-il entre mise en concurrence et privatisation? Les privatisations ne sont-elles pas une réponse adéquate à une dette qui ne cesse de grandir ?

C-H Gallois : Je ne dis pas que l’Union européenne force les privatisations, mais j’explique que c’est la mécanique logique des traités européens qui expliquent que tous les services publics se doivent d’être libéralisés. Que veut dire libéraliser ? Cela signifie que l’on met en concurrence. Sauf qu’une entreprise publique pour survivre lorsqu’elle est mise en concurrence se doit d’adopter les codes du privé. C’est le cas de la SNCF et de EDF avant même le processus lancinant de privatisation. Un service public est censé apporter au coût le plus bas possible aux usagers – n’étant pas des clients – un service sur l’ensemble du territoire national de la même qualité. Les entreprises privées vont favoriser les lignes les plus rentables (Lyon-Paris par exemple) car le but est le profit. Sauf que si il y a une telle concurrence exacerbée sur toutes les lignes sur lesquelles vous êtes le plus rentable, vous ne pouvez plus assumer en tant qu’entreprise publique les plus petites lignes. C’est par ailleurs allé beaucoup plus loin que cet article 106 avec des directives européennes comme le « pacte ferroviaire » avec la SNCF qui ont forcé la main à la libéralisation et finalement à la privatisation. A partir du moment où vous fonctionnez comme une entreprise privée, ce n’est plus un service public. L’Union européenne de par ses règles et de par son obsession de la concurrence tous secteurs amène mécaniquement à un démantèlement du service public.

Gavroche : Le passage à une société post-industrielle a-t-il été accéléré par l’Union européenne ? Comment une France libre et souveraine pourrait-elle reconstruire son parc industriel ?

C-H Gallois : C’est une question très intéressante car elle est au cœur de ce qu’on a vu avec la crise du Covid-19 : on ne produit plus rien en France. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? L’Union européenne a ici une responsabilité énorme. Tout d’abord du fait de la libre circulation des capitaux au sein de l’UE mais aussi avec les pays tiers. Ce qui entraîne un feu vert total aux délocalisations vers le Bangladesh, ou la Chine où la main-d’œuvre est bien moins coûteuse. Le deuxième facteur est aussi que l’Union européenne favorise l’échange commercial tous azimuts. D’où la multiplication ubuesque des traités de libre-échange, les derniers en date étant avec le Mexique et le Vietnam. Si vous ouvrez la porte aux délocalisations et que vous baissez massivement les barrières douanières vous accélérez de façon massive la désindustrialisation. Le deuxième point est que dans le cadre de l’UE l’idée de l’État stratège est interdite au nom de la sacro-sainte concurrence. L’État ne devrait pas fausser la libre concurrence. Enfin, l’euro est un point majeur. Certains disent que l’Allemagne est la preuve même que l’euro n’est pas un problème pour l’industrie, sauf que l’euro est sous-évalué pour l’économie allemande. Alors que pour les pays du sud dont la France l’euro siphonne leurs industries. Le couple libre-échange / euro a amené la désindustrialisation massive en France. Il faudrait donc se libérer par le Frexit pour reprendre le contrôle de notre politique industrielle. La sortie ne suffira pas, il va falloir faire du protectionnisme intelligent et renouer avec le secteur privé pour reconquérir secteur par secteur notre souveraineté. En commençant par les secteurs les plus stratégiques (santé, énergie, défense…).

Gavroche : Quelle est la situation actuelle du Royaume-Uni dans le monde post-Brexit ? La catastrophe annoncée s’est-elle réalisée ?

C-H Gallois : Absolument pas. Mais ce fût déjà le cas le lendemain du vote du référendum beaucoup scandaient que toutes les entreprises allaient fuir le Royaume-Uni, que le chômage allait exploser. Des arguments qui faisaient office de propagande. Dès 2016-2017, le Royaume-Uni a la plus grande croissance du G7, le chômage a reculé en passant de 5 % à 3,8 %, les investissements continuent d’affluer le dernier en date étant la multinationale Unilever qui souhaite déplacer son siège des Pays-Bas à Londres. Alors que Renault et Nissan ferment leurs sites de production en Espagne et en France et augmentent leurs capacités de production au Royaume-Uni. Toujours pour rester dans l’actualité, une bonne nouvelle est que le Royaume-Uni a mis l’Union européenne devant ses responsabilités, c’est-à-dire que si il n’y a pas d’accord définitif avant fin décembre 2020, ils sortiront sans accord, et c’est pour moi la meilleure stratégie de négociation des conditions de sortie de l’UE.

Gavroche : Quel avenir pour l’Union européenne sans l’un de ses principaux contributeurs ? Pouvons-nous espérer un changement de paradigme désormais que le Brexit est achevée sans grands bouleversements ?

C-H Gallois : Il n’y aura pas de changement de paradigme au sein de l’Union européenne. La seule chose qui va se produire est que les pays contributeurs nets vont encore plus participer financièrement à l’organisation. Les traités européens sont très denses et conditionnent le fonctionnement de l’Union européenne, ils sont le fruit de compromis, arrachés par Bruxelles allant par ailleurs toujours dans le même sens. Ils ont 60 ans d’âge. Vous n’aurez pas de changement majeur de l’Union européenne. Les britanniques sont très pro-OTAN, donc quelques personnalités pourraient pousser pour une armée européenne maintenant qu’ils sont partis. La France ayant la seule armée digne de ce nom au sein de l’organisation, cela impliquerait qu’on la partagerait au profit des autres, notamment de l’Allemagne. C’est une hérésie du point de vue français, mais comme nous avons des idéologues pour dirigeants il n’est pas impossible qu’au nom de l’idéal européen ils aillent plus loin sur les modalités d’une défense européenne. Mais sur le reste, notamment sur le pan économique, ne vous attendez pas à des changements majeurs.

Gavroche : Que dire de la gestion de la crise du Coronavirus par l’Union européenne, le plan de relance de 750 milliards d’euros ne correspond-il pas aux attentes que peuvent susciter une telle organisation supranationale ? Ne constitue-t-il pas un tournant vers une Union plus fédérale ?

C-H Gallois : On peut le qualifier d’une fuite en avant. Il faut aussi relativiser le plan par rapport au poids de l’économie européenne, 750 milliards est un chiffre imposant, mais n’est pas non plus énorme. Je ne pense pas que cela suffise à atténuer la crise. Mais c’est surtout un très mauvais accord pour la France. Sur les 750 milliards il y a deux volets : les 500 milliards sont dits « subventions », et 250 milliards qui sont des prêts garantis par l’Union européenne (donc par les États). La France et l’Allemagne ne vont même pas bénéficier de ces prêts. Ce qui signifie que nous garantissons des prêts qui vont potentiellement faire défaut sans même voir la couleur de cet argent. Pour les 500 milliards, c’est l’arnaque du siècle pour la France. Pour l’Allemagne cette décision se comprend étant donné qu’elle bénéficie sur le plan économique de l’euro et de l’UE, elle a intérêt à faire perdurer cette structure. Mais pour la France il en va différemment : non seulement elle ne bénéficie pas de l’UE, bien au contraire, mais en plus elle est contributrice nette dans cette opération. Sur les 100 milliards donnés par la France, 61 milliards seront perdus, 31 milliards d’euros vont être récupérés. A l’heure où l’on dit aux fonctionnaires (professeurs, policiers…) qu’il n’y a pas d’argent il est très malvenu de donner 61 milliards d’euros en pure perte à d’autres pays de l’UE. Le président de la France est censé défendre les intérêts de la France et des français.

Gavroche : Les accords de libre-échange se multiplient sous la houlette de l’Union européenne (Vietnam, Mexique). Sont-ils positifs pour la France ? Que penser du « monde d’après » tant attendu ?

C-H Gallois : L’histoire du monde d’après est avant tout la communication d’Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire. J’avais rapidement prévenu que rien n’allait changer, si ce n’est en pire. La réforme des retraites allait ressortir, des ballons d’essais médiatiques étaient lancés pour préparer les français à faire baisser leurs salaires pour aider à la reprise (ce qui est une absurdité économique car déjà que l’offre ne va pas bien, baisser les salaires va alimenter encore plus la récession). C’est de l’idéologie pure et simple. Les beaux discours ne changent rien, tant que la France sera dans l’UE le libre-échange sera la règle. Au même moment où il y avait ces beaux discours, vous avez en février 2020 la Parlement européenne qui ratifie un nouveau traité de libre-échange avec le Vietnam et le 28 avril 2020 la Commission européenne qui signe un accord de libre-échange avec le Mexique. Quand l’on sait que les multinationales américaines ont toutes des filiales au Mexique on comprend qu’il s’agit d’une entrée pour les américains sur le marché européen sans avoir besoin de faire le TAFTA. Ces accords ne bénéficient nullement à la France, à chaque fois l’agriculture et l’élevage sont sacrifiés, et on va ouvrir pour l’industrie notamment pour les voitures allemandes. Cela n’a aucun sens. Et on le voit à tous les niveaux. La taxe sur les GAFA a mené à des menaces de rétorsion de la part de Trump, ce qui a entraîné la réaction directe de l’Allemagne. Alors que la France jamais ne réagit. Donc des accords de libre-échange défendus à 27 ou 28 mettent de côté les intérêts français. Une France souveraine aurait comme tous les pays du monde un négociateur français à l’OMC, et en cas d’accord on négocierait uniquement en fonction de nos intérêts.

Gavroche : Selon vous, serait-ce les urnes, ou plutôt l’insoutenabilité économique du projet européen qui pourrait mener à une France de nouveau souveraine ?

C-H Gallois : Il y a deux dimensions et j’ai par ailleurs fait un article sur le sujet coécrit par Alexandra Phillips publié dans le Daily Telegraph et dans Marianne. Je pense que l’euro de par ses contradictions peut exploser quasiment de lui-même avant qu’un parti souverainiste prenne le pouvoir en France. Il n’est pas exclu donc que l’euro avance même si plus on attend, plus la sortie est douloureuse. Mais attendre est encore pire. Il faudrait donc qu’un élu le fasse avant qu’une crise financière n’éclate. Cependant, même si l’euro explose, je pense que l’UE resterait en place car il y a tellement d’idéologies en son sein et de personnes engagées que de se dire qu’ils se trompent depuis 40-50 ans est impensable. On ne peut sortir de cette organisation que par la voie politique. L’Italie qui a été très touchée par le virus est montrée comme candidate probable pour un Italexit au vu des sondages (à peu près du 50/50). Les pays nordiques aussi montrent des signes d’une contestation grandissante.

Propos recueillis par Baptiste Detombe

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