« La politesse est devenue l’héroïsme du quotidien » – Entretien avec Hugo Jacomet

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Hugo Jacomet est le fondateur de Parisian Gentleman. En quelques années à peine, le blog est devenu la référence en matière de style vestimentaire masculin. Parti à la conquête de YouTube, Hugo Jacomet réunit plus de 220 000 passionnés et néophytes à travers le monde grâce à ses deux chaînes : Discussions sartoriales et Sartorial Talks.  Auteur de Best-sellers au succès retentissant comme The Parisian Gentleman ou The Italian Gentleman, publiés en France, mais également en Angleterre (Thames and Hudson) et aux États-Unis (Rizzoli), Hugo Jacomet s’est donné pour mission de faire redécouvrir en France et à l’international le plaisir du style, l’élégance masculine et l’art tailleur, pour pouvoir, à son échelle, rendre le monde plus beau. C’est véritablement le fond de sa pensée, de ses espoirs et de sa philosophie que l’écrivain nous révèle pour que nous puissions comprendre tout ce qu’implique le terme d’élégance dans un monde où la société s’enlaidit de plus en plus au fil du temps. 

Entretien mené par Thomas Primerano, étudiant à la Sorbonne et auteur d’essais de philosophie.


Gavroche : Qu’est-ce qui caractérise pour vous un gentleman au 21ème siècle et comment le différencier du dandy ?

H. Jacomet : C’est une question qui n’est pas si simple que ça. D’abord, c’est un anglicisme dont la traduction française est devenue complètement désuète : gentilhomme. Le terme gentilhomme décrivait en plus quelque chose de précis, à savoir quelqu’un de descendance et d’ascendance nobles. L’utilisation de l’expression était alors très codifiée. Malgré le fait que je sois un ardent défenseur de la langue française, le glissement sémantique m’invite à utiliser le terme gentleman, que je trouve plus léger, plus moderne au sens baudelairien, comparé à gentilhomme qui est un mot de l’Ancien Régime. L’incompréhension que suscitent les mots de gentleman et de dandy résultent de la maladie de notre siècle. Nous avons trop tendance aujourd’hui à vider les mots de leur sens. On ne peut pas faire plus antinomiques que le dandy et le gentleman ! Les marketeurs sur-utilisent l’appellation de dandy à tout-va ; moi-même, j’ai été qualifié de dandy parisien par moment !

Je m’épuise à expliquer que le dandysme est mort. C’était un pseudo-mouvement philosophique porté par des personnes comme Barbey d’Aurevilly, de George Brumell ou Charles Baudelaire. Il y a dans le dandysme cette notion de résistance dédaigneuse par rapport à la vulgarité ambiante. On peut repérer deux branches au sein du dandysme : ceux qui menaient un train de vie luxueux et qui considéraient que travailler était dégradant, comme Oscar Wilde en permanence poursuivi par ses créanciers, et puis il y avait le dandysme intellectuel fondé par Baudelaire avec ses recueils qui étaient des œuvres de commande. En gros, le dandysme appelle l’ego, la vanité et un sentiment de supériorité.

Le gentleman dans son acception moderne, c’est tout l’inverse ! C’est justement une bienveillance par rapport à autrui, une discrétion, l’art de ne pas se mettre trop en avant, celui d’avoir des conversations civilisées. Si dans beaucoup d’esprits, gentleman et dandy ont tendance à se mélanger alors qu’ils opposent en tout point, le dandy est invivable, asocial, se moque de la société, alors que le gentleman est quelqu’un de sociable, de bienveillant, qui a pour première qualité de mettre les gens autour de lui à l’aise quelle que soit leur ascendance, quel que soit leur milieu social, etc. L’habillement n’est qu’un médium. Aujourd’hui, nous pouvons tous être raisonnables, honnêtes, de commerce agréable, même si on est vite confrontés à des paradoxes : quand on s’habille bien à l’heure actuelle, c’est tellement facile de sortir de la masse. Le vrai gentleman ne dira jamais qu’il est un gentleman, il le sera et c’est tout ! Il fera preuve de retenu, de bienséance, de politesse et pourra mettre n’importe qui autour de lui à l’aise.

Cela dit, j’ai entendu des marketeurs dire : « Mettre un nœud papillon, c’est être un dandy ». Bon, avec eux, on est toujours face à la pensée simplificatrice qui s’adresse directement à un consommateur zombifié. Nous avons besoin de philosophes et d’étudiants instruits pour combattre ce mal du siècle et retrouver à nouveaux le sens des mots.

 

Gavroche : Comment définiriez-vous l’art sartorial ? Est-ce qu’il faut résumer la chose sartoriale à une simple technè ou bien n’est elle pas véritablement traversée par un souffle artistique ?

H. Jacomet : D’abord, reprécisons le mot sartorial. J’ai été en France l’un des premiers à l’utiliser. Sartorial vient de sartor ou sartoriale qui en italien et en anglais a un rapport avec tout ce qui touche à l’art tailleur, c’est-à-dire à la façon traditionnelle d’exécuter des vêtements et par extension à l’élégance masculine classique. On m’a fait beaucoup de procès sur l’utilisation de cette expression alors qu’en français, il nous faudrait dire au moins trois phrases pour résumer le terme : le mouvement des gens qui aiment bien s’habiller de manière classique avec un tailleur qui coupe à la main, etc… Dire sartorial, c’est encapsuler tout ça. Certains mots ahurissants rentrent dans le petit Robert en un claquement de doigts alors que l’on me fait un procès pour terme suranné.

Pour répondre à la question, je pense que l’art tailleur est en train de dériver vers une forme d’expression artistique, mais cela reste avant tout un artisanat. Certes, la ligne de démarcation entre un artisanat et un art est très fine. La différence entre un artisanat et un art, c’est que l’artisan crée quelque chose en prenant en compte des contraintes. Vous allez voir Lorenzo Cifonelli (qui est pour moi l’un des plus grands tailleurs du monde), qui va exécuter un patronage, mais sous la contrainte de vos mesures. Cela se rapproche de l’art par la connaissance, la dextérité, le souffle esthétique que l’artisanat requiert. Lorsqu’un bottier prend vos mesures, il va devoir interpréter à partir d’un morceau de bois votre pied, et seulement après, comme dans une forme de libération, il va pouvoir injecter sa vision de l’élégance. Les tailleurs ont un socle de connaissances académiques, c’est certain, mais ils ont aussi une inspiration : ils créent des pièces uniques, irreproductibles !

 

Gavroche : Dans le monde de l’ultra capitalisme, de la fast-fashion et de la consommation excessive qu’elle implique, de la fonte de l’individu dans la masse, quelle place peut-on faire à l’élégance ?

H. Jacomet : Nous avons essayé de redonner un sens à l’élégance qui n’est pas que d’ordre vestimentaire, bien au contraire ! Ce qui m’intéresse le plus, c’est la part sociologique, anthropologique je dirais même, qu’elle cache. Là, nous rentrons dans l’utilité potentielle de notre travail à moi, ma femme et mon fils et mes équipes. Le paradoxe de l’ultra capitalisme, c’est cette fausse promesse de liberté, de pouvoir de choix, de société horizontale dont on voit bien que ça ne marche pas, que les pauvres deviennent toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches. L’ultra-capitalisme qui mène à la surconsommation, j’en vois particulièrement les effets aux Etats-Unis. C’est ahurissant de voir jusqu’où ça peut aller. Le moindre ménage en Amérique a quatre voitures, trois frigos, sept machines à café ! A cette promesse de libération, est venu se greffer un effet pervers, ce que j’appellerais l’ultra-marketing, qui a produit une nouvelle sorte de moutons. On est arrivé à un tournant dans le lavage de cerveau opéré par les grandes marques. On voulait sortir du joug communiste et on a créé quelque chose de semblable (avec les réseaux sociaux par-dessus tout ça qui rajoutent une dimension de délation et de lynchage). Où en sommes-nous rendus ? Même moi, je fais de plus en plus attention à ce que je dis et ce que j’écris.

Aujourd’hui, je pense que le mouvement sartorial est une forme de résistance ! Ce qu’on essaie de défendre et de montrer, c’est que derrière les marques, il y a des gens. Quelqu’un que je connais et dont je connais le visage a fabriqué ma chemise. Cette redécouverte est étonnante et c’est ce qui me remplit de joie. On étaient les premiers à donner la parole à des tailleurs qui ne peuvent pas se permettre de s’offrir des pages dans les grands magazines de mode. Avant, être tailleur, c’était un peu comme être garçon-coiffeur, ce n’était pas du tout prestigieux. Maintenant, on les appelle les « maîtres-tailleurs ». Là, on est dans l’anticapitalisme organique.

 

Gavroche : Peut-on alors imaginer une révolte ou même une révolution par l’élégance ? Dans quelle mesure se vêtir cesse d’être une forme d’aliénation, mais devient le médium de l’expression de soi et celui de la liberté ou de la libération ?

H. Jacomet : Aujourd’hui, les gens qui enlèvent la cravate en se disant « moi, je suis un rebelle » sont en train de devenir des moutons de Panurge. Ils sont plongés dans une espèce de dictature du confort. La vraie contre-culture, la vraie rébellion, c’est nous ! À peine un mouchoir de poche, c’est-à-dire un petit carré de tissu qui fondamentalement ne sert à rien, que l’on se fait railler par la masse. Il y a une véritable inversion des valeurs. Tous ces discours d’aliénation, l’employé par rapport au patron, symbolisé par la cravate, franchement ce n’est pas sérieux, ça fait 25 ans que ça n’existe plus. On est en face d’un phénomène anthropologique qui est le suivant : à l’échelle de l’humanité, toute culture qui devient hégémonique crée de la contre-culture ; c’est un processus normal. En Amérique encore une fois, on faisait tout dans la voiture, il y avait des drive-in partout et cela a eu pour effet de créer la contre-culture du jogging et du vélo. Donc l’hégémonie du Jean T-shirt est en train de créer, sous l’impulsion de vieux grognards comme nous, une alternative. Une alternative notamment pour les jeunes qui pour beaucoup s’identifient à cette nouvelle forme de rébellion par l’élégance.

On assiste également à l’explosion d’une nouvelle sédentarité, provoquée en partie par la Covid-19 et le télétravail et plus globalement le développement des outils technologiques. Je suis capable de rester chez moi, de commander mes courses depuis chez moi, de draguer depuis chez moi, etc. Les gens n’ont plus le besoin d’aller vers autrui ni d’être élégants. Ils n’ont plus le besoin de pratiquer le langage en société. Le sujet du vêtement est en apparence superficiel, mais autour de lui rayonnent plein de sujets absolument essentiels.

Aparté : Le philosophe Friedrich von Schiller montre dans ses lettres sur l’éducation esthétique de l’homme que ce dernier doit allier son caractère physique et son caractère moral pour accéder à l’humanité. Une telle opération ne pourrait passer que par l’art et le libre jeu qu’il implique.

 

Gavroche : Est-il possible d’envisager l’élégance comme un jeu entre le besoin de nous vêtir par nécessité et un désir plus transcendant ? Qu’est-ce que l’on fait lorsqu’on joue à s’habiller devant le miroir ?

H. Jacomet : L’élégance vestimentaire doit avoir une résonance intérieure. Malheureusement, j’ai vu des crétins bien habillés et des génies mal habillés, tout comme j’ai vu des gens d’une moralité douteuse très bien vêtus et d’autres, d’une moralité exemplaire, mal fagotés. Donc on ne peut pas généraliser. En revanche, si on met cela sous l’angle de l’élégance, c’est différent. Avec ce que nous appelons la Sprezzatura, nous sommes de plain-pied dans le jeu ! C’est l’art de feindre de bien s’habiller presque par accident, l’art d’exposer son élégance sans exposer ses efforts. La Sprezzatura est une élégance très travaillée mais qui ne se ressent pas comme telle. C’est un jeu très intéressant, car on met un temps fou à s’habiller, mais tout en essayant de faire croire à notre nonchalance (par humilité en quelque sorte). En en faisant trop, ce n’est pas notre élégance que l’on expose, ce sont nos efforts, ce qui peut être mal perçu voire sujet à moquerie.

Aparté : Francis Hutcheson, autre philosophe inspirateur de Kant notamment, défendait l’idée selon laquelle le fondement de notre sens esthétique était le même que celui de notre sens moral, dans son essai intitulé Recherche sur l’origine de nos idées de beauté et de vertu.

 

Gavroche : Est-ce que vous pensez que l’on puisse parler aujourd’hui pour la première fois de philosophie sartoriale, car l’élégance vestimentaire ne peut aller sans une certaine élégance morale. Pourriez-vous dire quelques mots sur la conception que vous vous feriez de cette interdépendance si elle existait ?

H. Jacomet : J’aimerais tant qu’elle existe ! Si ma modeste contribution à l’humanité pouvait être d’engager un mouvement qui va dans ce sens, je mourrais en paix, et je le pense sincèrement ! Mais je n’oserai jamais parler de philosophie sartoriale, car ce n’est pas à moi de le faire. Je pense quand même que nous sommes en train de progresser vers cela. Pour ce qui est du lien entre moralité et élégance, je pourrais vous donner plein d’exemples de personne qui me disent que quand il mette une chemise, une veste, une belle cravate, ils se surprennent à parler mieux comme si le vêtement avait un impact sur leur comportement. Ils n’ont pas envie d’être malpolis. Peut-être que petit à petit, prendre soin de son apparence et s’habiller pour l’occasion et pour les autres nous forge un cadre moral dans lequel on pourra évoluer. D’ailleurs, il y a des articles scientifiques parus dans le New York Times en 2012 qui étudiaient l’effet du vêtement sur les processus cognitifs. On s’est aperçu que si l’on mettait une blouse blanche à quelqu’un, sa précision dans son langage et dans son organisation mentale s’améliorait, car elle s’identifiait à un médecin.

Aujourd’hui, la philosophie sartoriale n’existe pas, c’est un fait, mais nous vivons peut-être les prémices d’une réassociation de l’extérieur et de l’intérieur : la manière de s’habiller donne des indices sur qui nous sommes. Michel Tournier dit : « L’essai est transparent, le roman est opaque, et le conte est translucide ». Le conte n’est pas complètement transparent parce que c’est de la fiction, mais en même temps, il laisse passer des traits de lumière et de vérité. Je trouve que la façon de s’habiller devrait être translucide par rapport à la manière de se comporter.

 

Gavroche : On parle beaucoup aujourd’hui ‘ « d’ensauvagement » de la population, pensez-vous que l’intérêt pour l’élégance puisse être un vecteur d’intégration, de tolérance, de respect d’autrui, de savoir-vivre, un rempart contre la barbarie aux multiples visages ?

H. Jacomet : Oui, mille fois oui ! On reçoit des témoignages poignants de gens issus des quartiers populaires qui ont pu s’élever grâce à l’élégance. Un lecteur m’a déjà dit : « Avant, j’étais une racaille, puis j’ai eu un enfant et je suis tombé sur vos vidéos. Je les ai toutes dévorées même si le sujet ne m’intéressait pas plus que ça, mais c’était l’éloquence et l’arrière-plan de votre message qui me fascinaient. Je ne suis pas un monstre d’élégance sartoriale, mais j’ai ressenti le besoin de réapprendre à m’exprimer correctement, de réapprendre à dire bonjour ! » C’est quand même dingue ! Ma femme et moi, lorsque l’on dit « bonjour » à l’intérieur d’un abri de bus, les gens sursautent presque ! La politesse est devenue un héroïsme de la vie quotidienne ! Il faut être héroïque aujourd’hui pour être poli. Parfois, on a presque peur de dire « bonjour », « merci » ou « s’il vous plaît ». Mais tout de même, nous étions partis de dix-sept lecteurs et on doit être actuellement aux alentours de 800 000, ça me donne de l’espoir. Notamment par YouTube et bientôt par la scène Twitch, on arrive à toucher plus en profondeur la jeunesse pour produire ensemble cet antidote à l’ensauvagement ambiant. Le vêtement peut être vecteur de politesse de bienveillance et de respect. Je peux vous le dire en exclusivité, je pense écrire bientôt un petit précis, un petit pamphlet pour montrer comment chacun peut participer au désensauvagement de ce monde. Et il y a urgence.

 

Gavroche : Le thème de la Grâce est cher à vos yeux. Simone Weil distinguait la Grâce de la pesanteur, comme une force qui nous élève et nous permet de transcender notre nature pour avoir véritablement accès à l’humanité. Quelle est votre opinion sur la Grâce et pensez-vous que c’est ce dont la société a besoin par-dessus tout ?

H. Jacomet : Oui, tout à fait. D’ailleurs, je mets un « G » majuscule à Grâce ! Hormis dans son acception religieuse, on a perdu la trace de ce mot. J’adore la distinction de Simone Weil et je pense que j’ai expérimenté quelque chose qui s’en rapproche : la première fois que j’ai porté un costume en grande mesure de chez Cifonelli en 2007. Quand je suis sorti dans la rue, j’avais l’impression de marcher à 10 centimètres au-dessus du sol ! Un ami m’avait même dit qu’il trouvait la veste superbe sans arriver à dire pourquoi. A l’époque, cela correspondait à un mois de salaire, je veux dire par là que c’était un geste militant. J’ai vécu ça dans mon corps juste à travers un costume gris tout simple. J’en avais rêvé pendant un an. Pendant un an, j’avais réappris à rêver, à retrouver la beauté de la patience par l’aspect le plus transcendantal du désir. Un désir noble dans une société de consommation effrénée où l’on veut tout, tout de suite. La pesanteur dans cette société, c’est le joug qui nous écrase de sa matérialité et qui nous force à filer droit. La Grâce, c’est le but ultime ! C’est un infini presque indicible quasiment inatteignable, mais que l’on doit viser. La Grâce, c’est cette harmonie entre l’extérieur et l’intérieur, entre l’âme et le corps, c’est une transcendance. S’il y a bien une chose dont notre univers manque cruellement, c’est bien la Grâce. Je ne sais pas si j’y arriverai moi-même un jour. C’est une élévation de l’esprit, mais pas forcément vers une sorte de sérénité ou de sagesse. Au contraire vers un étonnement continuel qui peut être soit émerveillement soit épouvante.

 

Gavroche : Pour conclure, auriez-vous quelques mots à adresser à nos lecteurs ?

H. Jacomet : J’ai une citation du réalisateur incroyable Franck Capra qui disait deux choses. Premièrement, ne suivez pas les tendances, créez votre propre tendance, créez votre propre univers ! Deuxièmement, il disait, en parlant de son métier et du cinéma, que seul quelqu’un avec une conscience morale a le droit de s’adresser à son prochain deux heures dans le noir.

N’oubliez pas : le vêtement n’est pas extrêmement important, mais il peut être le vecteur d’un renouveau. Il ne faut pas s’isoler, mais sortir du troupeau sans faire de moralisation : on sera tous les honteux de quelqu’un.

Un peu de politesse, un peu de gentillesse, un peu de bienveillance, sont une arme explosive. Je vous mets au défi de passer une journée en étant vraiment poli et gentil. Vous allez voir comment vous allez vous sentir bien !

 

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1 réponse à “« La politesse est devenue l’héroïsme du quotidien » – Entretien avec Hugo Jacomet”

  1. SOUST says:

    Merci, de rappeler que bien souvent la forme tient le fond.

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